À la suite de discussions avec la fondation concernant le manque de ressources humaines et l’augmentation des besoins primaires, la Banque nationale a décidé de s’impliquer avec l’aide de ses employés afin d’offrir des heures de bénévolat. Le besoin le plus criant étant pour le service des P’tites Boîtes à Lunch.
«Tout a commencé par une livraison de vêtements qu’on est venu faire ici. On sortait de la pandémie. En questionnant Rachel Bissonnette, la directrice générale de la fondation, sur ses besoins les plus criants post-covid, on a vite compris qu’ils étaient plus importants que l’argent et les biens, explique Kevin Hamel, directeur des services aux entreprises pour le Centre-du-Québec pour la Banque nationale du Canada. Les besoins étaient au niveau de la main-d’œuvre parce qu’elle se faisait de plus en plus rare tandis que l’appétit des petits comme des grands était au rendez-vous. J’ai donc pris un engagement et j’ai dû revenir avec une solution. En revenant plus tard, on a demandé à Rachel quels étaient les besoins les plus urgents et c’étaient les boîtes à lunch.»
Pour s’y faire, une trentaine d’employés de la banque s’est donc engagée en équipe de deux ou trois à réaliser du bénévolat en alternance, et ce, pour un nombre total de 430 heures. C’est donc deux heures par jour pour un total de trois jours par semaine que les bénévoles unissent leur force pour apporter leur aide aux enfants. Ce partenariat a également pour but de tisser des liens entre le secteur privé et les organismes à but non lucratif tout en mettant en valeur le bénévolat…
À l’image des banques alimentaires du Québec, l’unique organisme qui offre des repas aux plus démunis de Drummondville est débordé. Le nombre d’usagers quotidiens de la Tablée populaire a plus que doublé, passant de 75 à 200 personnes. Ce contexte force l’organisme à lancer un cri du cœur aux employés d’entreprises en mesure d’effectuer du bénévolat, comme le font déjà 34 membres de l’équipe de la Banque Nationale du Centre-du-Québec.
Ces derniers ont fait 430 heures de bénévolat dans la dernière année. Leur aide est nécessaire et très appréciée.
On veut être capable de répondre [à la demande], mais là, c’étaient les ressources humaines en place qu’on était en train de fatiguer. C’était l’ensemble du service qui était en train de se mettre en péril
, explique la directrice de la Tablée populaire, Rachel Bissonnette.
On vient trois jours par semaine, le mardi, le mercredi et le jeudi, pour préparer les cinq repas de la semaine. On vient deux heures, de 8 h à 10 h le matin, et on a un minimum de deux ou trois bénévoles de la Banque Nationale qui viennent faire des petites boîtes à lunch
, ajoute le directeur du service aux entreprises du Centre-du-Québec à la Banque Nationale, Kevin Hamel.
Les entreprises qui souhaitent former des groupes de bénévoles sont invitées à contacter la Tablée populaire dès maintenant…